Rendu d'atelier
Master
Urban Studio 2015 "Strasbourg, citée connectée"

L’Urbanstudio, atelier de première année de Master de l’ENSAS, en lien avec la CCI de Strasbourg et du Bas-Rhin et l’AMUP - Laboratoire de recherche développant le programme «Ignis Mutat Res. Penser l’Architecture, la ville et les paysages au prisme de l’énergie », a choisi le thème de la connectivité et de la connexité dans la ville des courtes distances.

Il s’agissait d’élaborer une stratégie urbaine et conceptuelle pour faire évoluer un morceau de territoire, un quartier, un îlot, un bâtiment. Le choix des sites s’est porté sur des situations urbaines complexes, avec l’ambition d’interroger cette complexité d’échelles et des enjeux pluriels, au-delà d’un périmètre prédéfini ou des parcelles retenues, afin de créer un urbanisme de situation.

De l’utilité du rêve et de la poésie à en envisager le futur de nos villes.

La liberté de choix des sites et d’interprétation du sujet, la poésie des lieux, la vision et l’imaginaire ont permis d’expérimenter des situations difficiles de la métropole strasbourgeoise : sites inondables, délaissés autoroutiers, terrains pollués, quartiers enclavés, etc. qui sont autant de ressources foncières à ré-employer pour la ville de demain. Ainsi, zones économiques en obsolescence de fonctionnement, quartiers difficiles ou encore délaissés et espaces libres autour d’infrastructures autoroutières et ferroviaires, ont été questionnés à travers le prisme de la mobilité des personnes et des biens, et des valeurs essentielles d’une société collaborative : vivre, partager, habiter, se déplacer, se cultiver, créer, travailler, échanger, etc.

La banque poétique Strasbourg.

Chaque année, les enseignements d’Anne JAUREGUIBERRY et de Joël DANET donnent lieu à une production de performances filmées part des étudiants. Il s’agit de les inviter à rentrer en contact de façon intuitive et sensible avec le territoire sur lequel ils sont appelés à travailler.

La démarche : arpenter, fouler le sol, regarder, sentir, écouter, rencontrer et traduire sous la forme d’un film court l’identité du site, ses contradictions, ses mystères. Il s’agit ensuite d’élaborer, à partir de cette approche, un premier questionnement qui nourrira conceptuellement le projet. En plus de cette démarche sensible, les vidéos nourrissent la réflexion socio-anthropologique : il s’agit de restituer la rencontre avec les acteurs, de co-produire une action et de la montrer, et de donner à voir l’impact que des acteurs externes ont sur le terrain.


Les étudiants ont été sensibilisés à ce regard par le cours de Joël DANET en Licence : «villes et territoires, approches documentaires».

La publication

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