Master 1
Rendu d'atelier
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Semaine intensive d'arts 2023
Exposition du 28 | 04 au 26 | 05
Enseignement de première année de Master, la semaine intensive d’art permet aux étudiantes et étudiants d’explorer les marges de l’architecture à travers une pratique artistique.
Sept workshops sont à nouveau proposés cette année, sous la direction d’Antonio GALLEGO et de Mathieu TREMBLIN.
À travers ces propositions, il sera question d’interroger et de réinvestir l’espace, ses vides, ses invisibles, ses matières, son partage et de découvrir de nouvelles techniques.
« FAIRE AVEC, DE L’IMMATÉRIEL À LA MATÉRIALITÉ D’UN SITE » PAR LÉNA MASSIANI
Expérimentation chorégraphique in situ, se situant entre ce qui pourrait être une forme de Land Art dansé et une installation mouvante. En effet, l’enjeu sera de faire émerger une installation qui sera possiblement expérimentable1 par un public. Un deuxième enjeu étant de la faire émerger grâce à la façon dont le corps des étudiants.es entrera en relation avec les éléments immatérielles (son, lumière, odeurs, chaleur) et avec les objets et les matières manipulables à disposition sur un site.
Docteure en études et pratiques des Arts, danseuse et chorégraphe, et chercheuse associée au Centre de Recherche sur l’Espace Sonore et l’Environnement de l’ENSA Grenoble.
« Street ceramics » par Deana Kolencikova
L’objectif de l’atelier est de montrer aux étudiants comment ils peuvent réfléchir aux potentiels des rues et de l’espace urbain, se concentrer sur leurs moindres détails et surfaces et, à l’aide de la céramique, créer des pièces uniques qui les aideront à repenser l’espace urbain et à obtenir de nouvelles perspectives sur ce que l’on appelle le « le mobilier urbain ».
En tant qu’artiste visuel, Deana Kolencikova travaille principalement dans et avec l’espace public tout en répondant à des questions socio-politiques
« L’ordinaire » par Aude Bellanger
Croquer des situations de l’espace public ordinaires, pittoresques, cocasses pour ensuite porter un regard plus large sur le cadre bâti, sur l’environnement afin de contextualiser des scènes du quotidien.
Architecte de formation, Aude de Kérangué crée, invente et dessine pour la presse, les professionnels, les particuliers des histoires d’architecture pour expliquer ce qu’est la ville et comment elle se construit.
« Photographie et architecture » par Antonin Roure
L’enjeu de cet atelier est de permettre aux élèves de se confronter au regard qu’ils et elles portent sur les bâtiments et sur la ville en général. Déambulation en ville et prise puis développement de photos argentiques, transformation d’une salle entière en camera obscura. À partir de ce dispositif, chaque élève sera invité à venir figer la parcelle de la scène ainsi obtenue, à l’aide de papier photosensible. Après développement, les élèves pourront les confronter les «photographies» obtenues à celles capturées durant leur déambulation en ville.
Antonin Roure est photographe et vidéaste professionnel.
« Structures intrusives » par Paul Souviron
Structures intrusives questionne le rapport entre espace privé et espace public. En reprenant le principe des châteaux gonflables et des pop-up, les étudiant.e.s devront concevoir des sculptures qui doivent pouvoir s’insérer dans un espace fermé à partir de l’extérieur pour se déployer à l’intérieur.
Paul Souviron est artiste : son travail réunit des pratiques telles que le volume et le son qu’il met en œuvre au travers de sculptures, d’installations et de décors.
«Littérature virale» par Mathieu Tremblin
Ce workshop est l’élaboration d’une série de multiples à emporter empruntant divers formats, tel que l’on peut en rencontrer lors de déambulations dans les espaces urbains et marchands. Ces imprimés convoquent des registres formels et discursifs qui oscillent entre information, communication et revendication. Mathieu Tremblin est un artiste et directeur artistique, doctorant en Arts visuels de l’Université de Strasbourg.
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