Iwona Buczkowska
Cette conférence démontre, à partir des « Toits Rouges » à Saint Dizier, que les bâtiments peuvent échapper à la seule notion de fonctionnalité et de standardisation. Des pans obliques aux arcs porteurs, des façades aux orientations multiples aux éclairages zénithaux, des terrasses privées aux jardins publics, des espaces qui brisent visuellement les distances, peut-être « secouent » un peu nos habitudes, des lieux qui nous inspirent et qui rendent nos villes plus accueillantes. L’ennui ne s’y installe jamais, les espaces respirent, procurent des émotions et du plaisir, celui d’y habiter, d’y travailler, de s’y reposer, d’y circuler, d’y recevoir, de s’y instruire, tout simplement d’y vivre.
Visant déjà bien avant l’heure une certaine écologie, aujourd’hui, souvent considérés comme des utopies réalisées, mal entretenues et de fois menacées de démolition, ces réalisations soulèvent une question : pourquoi l’architecture où l’homme est au centre de la réflexion et de l’intérêt est considérée aujourd’hui comme utopique, pourquoi la notion de l’espace à tendance à disparaître de notre langage ?
Dans le cadre de l’exposition Gares & connexions de mise en valeur du label ACR (Architecture Contemporaine remarquable) qui se tiendra en gare de Strasbourg
